MÉKONG N'EST DÉÇUS...
Le 21 janvier 2014
Passer
une frontière à pied n’a pas grand-chose d’intéressant, la seule surprise sera
de croiser des casinos dans la zone neutre et de se faire prendre la
température (la procédure devait être plus longue à l’époque des thermomètres
au mercure…). 36,4 tout les deux, on peut passer !
Nous
posons nos sacs à Chau Doc au cœur du delta du Mékong. Après la quiétude de
Kep, nous prenons une petite baffe face à l’agitation de la ville où grouillent
des centaines de deux roues dans chaque rue. C’est moche, ya du bruit partout,
oulala…
Heureusement
que le lendemain nous découvrons le village flottant situé sur la rivière qui
traverse Chau Doc. Pilotés par Lyn, nous passons une paire d’heures au milieu d’habitations
qui ne se distinguent de leurs voisines terrestres que par le fait qu’elles
flottent. Un millier de familles vivent ainsi, avec l’électricité et des
paraboles pour la télé ;-). Leur réserve de nourriture se situe sous le
plancher : ils élèvent des poissons dans leur milieu naturel, pas bête et
pratique ! C’est impressionnant de constater que leur vie s’organise de la
même façon que s’ils étaient sur la terre ferme : petit potager sur
polystyrène, station service, street-food etc…
Autre
attraction du coin, la fameuse Sam Mountain : montagne sacrée pour les
Vietnamiens, son ascension s’effectue dans un dédale de petits temples et
vendeurs de boissons fraîches à déguster sur hamac. Cela crée une ambiance assez
particulière et plutôt agréable, ce qui ne doit pas être le cas les jours
d’affluence.
Nous
poursuivons notre découverte du delta en nous arrêtant à Vinh Long, ville qui s’avère
tout aussi charmante que la précédente ! Pas de souci, c’est juste un
point de départ pour l’exploration des sites à voir de la région selon le guide.
On laisse
nos gros sacs en consigne à l’hôtel, on loue une moto et c’est parti pour une virée de deux jours… Réveil aux aurores pour profiter du marcher flottant de
Cai Be.
Après avoir passé un certain temps à trouver un bateau à un prix
honnête pour aller y faire un tour, nous constatons que cela n’en valait pas la
peine. Gros piège à touristes où quatre bateaux vendant des patates sont perdus
au milieu d’un grand canal et autour desquels gravitent des dizaines
d’embarcations à touristes. Merci le Lonely Planet !
Seule consolation,
une visite de fabrique de bonbons à la coco et autres douceurs, le tout assorti
d’une dégustation, bien entendu !
Déçus
mais toujours motivés, nous repartons vers les villes où l’on doit passer, toujours
selon le Lonely. On s’y est rendu, on a vu et on a été vaincu ! On ne
s’attendait pas à ne croiser que des grosses villes industrielles reliées par
une grande route sans intérêt. Il aurait peut-être fallu prendre le temps de
s’enfoncer dans la campagne, mais l’aperçu qu’on en a eu et le temps dont on
dispose nous font rebrousser chemin direction camp de base.
Avec tous les
trajets en moto que l’on fait, il fallait bien que ça nous arrive, nous goûtons aux joies de la crevaison… Histoire d’en profiter pleinement, la première
réparation ne tient pas, nouvel arrêt au stand avec la certitude de faire les
derniers kilomètres de nuit. Même si la route est en meilleur état qu’au
Cambodge, les locaux conduisent vite et comme des mules : pas serein le
retour !
Avec
une journée d’avance, nous arrivons à Ho Chi Minh City (HCMC). Capitale du sud,
plus de 7 millions d’habitants et autant de motos…
Dans
un souci pratique, nous trouvons un hôtel dans le quartier touristique. Vous
nous connaissez, dès qu’on a pu, on a fuit !
Premier objectif peu glamour,
le service de l’immigration pour prolonger notre visa (il nous manque 1 jour,
oui juste un jour, ça nous apprendra à ne pas réfléchir quand on prend nos billets d’avion). L’expérience est peu dépaysante, ça ressemble à une administration
française un jour d’affluence. Numéro 1072, on a le 1096, ça va !
Après une heure et demie d'attente (il n’y a qu’un guichet pour les touristes) enfin
notre tour. Le suspense ne durera que 8 secondes, le temps pour le gentil
monsieur de regarder notre passeport et de nous envoyer chier :
« c’est pas ici !». Nous, on n'aura pas pu dire un mot et il ne nous
regardera pas une seule fois.
Franchement,
entre l’accueil des locaux et les premiers paysages rencontrés, on va se
coucher avec un petit moral. Cela ne nous empêche pas le lendemain de chausser nos baskets
et de partir à la découverte de la ville.
Entre des bâtiments modernes et des
expositions photos à la gloire de l’armée, nous découvrons une vie de quartier
animée dans un labyrinthe de ruelles, OUF !!!
Machine
à remonter le temps, nous atterrissons dans un film d’espionnage durant la
guerre froide en visitant le Palais de la Réunification. Tout y est, entre
l’architecture du bâtiment, le mobilier des salons de réception et le bunker en
sous-sol avec ses cartes stratégiques et sa salle de transmission.
Lancés
sur la thématique de la guerre, nous enchaînons sur le « Musée des réminiscences
de la guerre », en d’autres termes « les horreurs de la guerre
made in USA ». C’est la première fois qu’on nous présente ce conflit sous
le regard de l’autre partie, bah ce n’est pas beau à voir : sur trois
étages, on a droit à une exposition des armes utilisées pas les américains et
leurs conséquences encore notables aujourd’hui. De quoi donner la nausée, des enfants nés post-guerre avec des malformations dignes d’Elephant Man ! Le plus triste c'est que cette fois-ci nous n'avons pas trouvé d'antidépresseur alimentaire!
Il y a
vraiment une atmosphère particulière, les gens viennent brûler des faux
billets, apporter en offrande des plateaux repas ou simplement faire brûler des
bâtons d’encens. C’est vivant, animé et chaque pagode a son propre style.
Reboostés
par notre séjour dans cette ville, nous quittons le delta du Mékong en
direction du nord du pays.
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LA TERRE DU MILIEU
Le 27 janvier 2014
L’arrivée
à Dalat est une épreuve : à 1400m d’altitude, il ne fait pas la même température !
C’est transis de froid que nous nous faisons aborder, en français, par une
adorable jeune Vietnamienne. Sa proposition de nous embarquer en moto pour son hôtel
est vraiment trop tentante.
Dalat
est une ville surprenant qui ressemble à une ville
occidentale. Construite autour d’un grand lac, celui-ci apporte une atmosphère toute particulière.
Nous nous y sentons vraiment bien même si le kitsch n'est jamais très loin...
De plus, elle renferme quelques pépites
atypiques. D’une part une gare désaffectée avec wagon-café voie A et wagon-cadre
de photos de mariage voie B, d’autre part une maison qui fait concurrence à
celles de Gaudi.
La
campagne n’est pas en reste, fini les rizières, place aux plantations de thé et
café, agriculture sous serre (il y a des fraises à Dalat en février !)
et grandes forets.
Notre petite balade nous conduit jusqu’à la cascade des éléphants,
impressionnante par sa puissance. Au passage, petite visite d’une usine à soie
où nous découvrons le procédé de fabrication, du ver au tissu.
Compte
tenu de la distance à parcourir pour atteindre notre prochaine étape, nous
optons pour le sleeping bus. On n’est plus dans un bus mais dans un dortoir
roulant avec 3 rangées de lits superposés. Ainsi, les 16h de trajet
passent plutôt bien.
Étonnamment
frais, nous voilà à Hoi An, charmante petite ville de pêcheurs malheureusement
devenue un site touristique tel qu’elle en a perdu toute son authenticité… Le
charme subsiste toutefois, les magnifiques maisons dans des rues pleines de
poésie tiennent bon face aux innombrables boutiques de tailleurs et échoppes de
souvenirs. Cela devait être le paradis il y a quelques années !
Sur
le chemin de la gloire passée du pays, nous nous rendons à Hue, ville impériale.
Véritable poupée russe : une ville moderne au centre de laquelle se trouve une
citadelle qui abrite elle-même la cité impériale.
Occupée jusqu’en 1945, elle
fut, elle aussi, victime de la guerre mais un fabuleux travail de rénovation
permet d’avoir un bon aperçu du cadre de vie de l’empereur et de ceux qui
l’entouraient.
Nous complétons notre impériale visite par les deux principaux tombeaux de la
dynastie Nguyen. A l’écart de la ville, tous deux perdus au milieu de la
nature, ils présentent des styles architecturaux bien différents :
Minh Mang en longueur
Khai Dinh en hauteur
A
force de monter vers le nord, nous atteignons le 17eme parallèle et sa fameuse zone démilitarisée.
D’extérieur, il ne reste que des cratères de bombes par-ci par-là en bord de
plage (fort belle au demeurant) et des cimetières militaires (à noter, les barques en forme de coupelle, on sait pas d'où cela sort mais c'est mignon).
On tient le cap toujours plein nord, suite au prochain épisode…
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BONNE HANOÏ !!!
Le 04 Février 2014
La semaine précédent la fête du Têt
(nouvel an vietnamien), tout le pays est en effervescence et les gens
traversent le territoire pour se réunir en famille.
Conséquence pour les
vadrouilleurs que nous sommes, le prix des trajets a doublé et les bus sont saturés.
Ainsi notre trajet en bus de nuit fût animé, partageant la couchette avec nos
sacs quand une quinzaine de locaux sont assis dans les couloirs…
Nous arrivons
tout de même à bon port à Ninh Binh et enfourchons des vélos pour nous réfugier au calme. Perdue au milieu de nulle part, Trang An, petite sœur de la baie d’Halong
en version terrestre, offre l’opportunité d’une balade en barque de 2h au
milieu de massifs rocheux, grottes et temples. La brume et la très faible fréquentation
touristique s’ajoutent à la magie des lieux.
Bien qu’ayant prévu de poursuivre
notre route l’après-midi, nous ne pouvons résister à la quiétude de la région
et restons flâner dans le coin. On finit notre journée sans se faire violence à
coup de petites pagodes régionales.
Place au mythe : la baie
d’Halong… Quelques heures de bus suffisent pour arriver à Halong City, ville fantôme
(mix de Têt et basse saison) où la seule trace de vie se retrouve autour de
l’embarcadère des bateaux touristiques. Le prix de la croisière de 4 heures
fait froid dans le dos (quant au forfait 2 jours 1 nuit dans la baie, cela équivaut
à ce que nous dépensons en 1 semaine).
Ce n’est qu’après maintes négociations que nous parvenons à quelque
chose de « raisonnable ».
En route pour une plongée au cœur
de la machine touristique : certes le site est magnifique (même si la
brume constante fruste un poil) mais la surexploitation gâche la balade. La
baie d’Halong a beau être incontournable, elle est loin d’être dans notre top
5…
Nous ne traînerons donc pas pour rejoindre la capitale.
On est loin de la ville fantôme !
Deux jours avant Têt, l’agitation est à son paroxysme pour les derniers préparatifs.
Les trottoirs étant envahis de vendeurs
d’arbustes, de déco et de sucreries en tout genres et les vietnamiens faisant
leurs courses sans descendre de leurs motos, les rues de la vieille ville sont saturées
au point qu’un simple piéton se retrouve bloqué !
L’effervescence de fin d’année
est contagieuse et nous nous surprenons à attendre les festivités avec
impatience.
Avant le grand feu d’artifice et ayant appris à fêter dignement les
grands événements, nous craquons pour une assiette de frites, un gros kebab et
une bonne bière. Ahhh les plaisirs simples !!!
La digestion sera plus délicate,
surtout pour les oreilles, avec LE concert de la ville, the place to be qui
attire les foules… ou pas !
En tout cas, nous avons été héroïques
en parvenant à rester éveillés jusqu'à minuit ;-)
Le spectacle pyrotechnique
fût digne de ce nom (même si, à côté de celui de Carcassonne…) mais le plus
surprenant restera l’ambiance dans les rues.
En effet, habitués à des effusions
de joies et des congratulations collectives, l’inexpensivité des vietnamiens
est déconcertante. Ils se contentent de brûler sur le pas de leur porte des animaux en cartons (principalement des chevaux, et oui 2014 année du dada !).
De retour à l’hôtel, nous goûtons
enfin à la convivialité : nous ne pourrons regagner notre chambre qu’après
avoir partagé plusieurs verres d’alcool de riz, un buffet de sucreries et le gâteau
(de riz) traditionnel de nouvel an. L’échange de vœux débordant de sincérité
fait chaud au cœur. Quel contraste avec nos premiers jours dans le pays !!!
Le lendemain, une ville nouvelle
s’offre à nous. Pas un chat dans les rues, encore moins en moto, la quasi totalité
des boutiques fermées, on se croirait à Katmandou un jour d’élections…
Nous
retrouvons l’animation des derniers jours en nous rendant dans les divers
temples de la ville. Sur leur 31, petits et grands (surtout les petits)
viennent déposer leurs offrandes aux divers dieux qu’ils vénèrent afin de
s’assurer une année riche et prospère.
Sourires sur tous les visages,
les enfants courant dans tous les coins, leur bonne humeur est débordante et
nous fait passer une journée très agréable.
Le deuxième jour de l’année est consacré
à la famille.
Simples touristes, la seule occupation qui s’offre à nous est
culturelle. Le mausolée d’Ho Chi Minh est l’un des rares sites ouverts, nous
aurons donc le privilège d’admirer la dépouille du « sauveur de la nation »
(c’est vraiment son corps qui est exposé dans un caisson en verre…). Tout le
protocole qui encadre la visite la rend oppressante : des militaires tous
les 3 mètres (aucune exagération), une liberté de mouvement digne d’un
prisonnier de haute sécurité et cela alors que l’on n’est même pas encore entré
dans le bâtiment ! Imperméables au culte de la personnalité, cela nous dépasse
complètement…
Chanceux d’avoir trouvé un bus
circulant ce jour, nous nous préparons à une nouvelle nuit roulante pour un réveil
montagnard.
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SAPA-SSE VITE DANS LA H'MONG-TAGNE
Le 11 février 2014
Le nord du pays est réputé pour
ses montagnes mais aussi pour ses tribus : les H’Mongs (majoritaires) et
les Dzaos.
7h30 du mat’, pas tout à fait réveillés, nous débarquons à Sapa.
Gros spot touristique du nord, cette petite ville nichée dans la montagne
dénote des cités froides précédemment rencontrées.
La meilleure façon
d’apprécier la région étant de suivre un local, nous nous sommes offert un trek
de 3 jours avec 2 nuitées chez l’habitant.
Bien qu’ayant rendez-vous devant
l’église un dimanche matin, nous n’aurons aucun mal à retrouver Olivier,
français expatrié, qui nous présente notre guide en la personne de sa
belle-mère.
55 ans, 5 enfants et 10 petits enfants, Leu May, petit bout de
femme issue de la tribu Dzao, nous conquiert d’entrée avec son beau sourire.
Surprenante dans sa maîtrise de l’anglais, nous faisons connaissance tout en appréciant les beaux paysages.
Patchwork de rizières en terrasses à flan de montagne, la
récolte effectuée quelques semaines auparavant (adieu le vert fluo des cartes
postales) ne nuit en rien à la magie des lieux.
Après 3 heures de marche, pause
déjeuner à Ta Phin. Village encore très touristique, nous appréhendons un peu
les 3 jours à venir en voyant des hordes de femmes Dzao courir après les
touristes pour vendre leurs broderies.
Il ne nous faudra qu’un passage de col pour nous rassurer. Fin d’après-midi,
nous arrivons dans la maison d’Olivier pour y passer la nuit. Bain aux plantes,
bière, très bon repas, alcool de riz au gecko et ambiance chaleureuse; la soirée fût des plus agréables.
Une bonne nuit de sommeil plus tard, nous nous enfonçons un peu plus
dans la montagne en rejoignant la maison de Leu May. Arrivés pour le déjeuner,
nous retrouvons toute la famille en pleine célébration de Têt (et oui, ça dure 1
semaine à 15 jours !).
L’activité du jour consiste à faire le tour des
maisons pour y manger et boire de l’alcool de riz. Une chance pour nous qui
sommes déjà bien repus et un peu pompettes, on nous propose de faire une sieste
après la deuxième maison pendant que les autres continuent. L’accueil a été
super mais nous ne manquerons pas de noter la constante séparation
hommes/femmes et surtout l’inégalité des mets présents sur chacune des tables. Malheureusement pour Martin, il ne restera à la table des hommes que pour
trinquer.
Troisième et dernier jour, malgré
un petit verre dès 9h du mat’, il ne nous faudra que quelques heures pour
rejoindre Sapa. Après le choc du retour à
la civilisation, c’est avec un petit pincement au cœur que nous nous séparons
de Leu May, notre plus belle rencontre du Vietnam ! (en lien les
coordonnées d’Olivier pour ceux qui veulent se rendre dans le coin)
Programme chargé, dès le
lendemain matin nous filons nord-est dans un coin très peu touristique. Au
départ d’Hà Giang, l’objectif est de rallier Meo Vac en moto à 160 km de là; l’intérêt
de l’excursion étant le paysage qui défile le long de cette route. Seul
impératif, une moto et un permis de circuler du fait de la proximité avec la frontière
chinoise. Personne, mais alors personne, ne parle anglais dans le coin. Il nous
faudra 3 heures pour satisfaire ces impératifs, on a même failli abandonner !
Bien nous en a pris d’être un peu
têtus !!! Juchés sur notre scooter rouge, nous passons plusieurs cols et
traversons une variété de paysages incroyables : rizières, forêts de pins,
vallées verdoyantes, pics rocheux… Le trajet est long mais vaut vraiment le
coup !
Les 22 derniers kilomètres sont les plus spectaculaires. La route à
flan de montagne surplombe une rivière et domine des massifs rocheux à perte de
vue. Nos photos ou les descriptions que nous pourrions en faire ne rendront pas
à sa juste valeur la beauté du panorama mais il restera l’un des plus beaux de
notre séjour au Vietnam.
Une fois ne suffisant pas, nous
rentrons à Hà Giang par la même route. Un départ plus matinal nous permettra de
nous arrêter quand bon nous semble.
Cela tombe bien, nous croisons une
réunion de H’Mongs Fleur qui ressemble à une kermesse. Au programme, tir à la
corde, pousse au bâton, lancer de fronde dans cercles haut perchés, le tout
arrosé d’alcool de riz (il est 10h du mat’, mais bon, il faut bien fêter
Têt !).
Histoire de parfaire notre vécu avec les motos, nous nous aménageons une petite panne d’essence. Fil rouge de notre voyage, nous galérons mais nous nous en sortons sans trop
d’encombres. Un petit quart d’heure de poussée suffira pour croiser une femme
avec un bidon d’essence dans sa remise.
Dernière étape dans le nord, Bac
Hà et son marché dominical. Toutes les semaines, les H’Mongs Fleur descendent
dans la ville pour y vendre leur artisanat, récolte, bétail et se ravitailler
en alcool de riz.
L’animation est digne d’un jour de marché, le plus
pittoresque reste les tenues multicolores qu’arborent les femmes.
Bien fatigués de trois mois de
vadrouille intensive, nous ne pouvons résister à l’appel de ce petit village
riche en balades pour nous ressourcer avant 48h de transit aérien.
Dernière découverte
atypique que nous ferons au Vietnam, le haut parleur… Bac Hà a la chance de
bénéficier d’une radio collective trois fois par jours. A 6h, 12h et 17h une
voix nasillarde braille pendant une heure: pourquoi tant de haine ?????
En un mois, nous avons appris à
apprécier ce beau pays avec une population froide de prime abord mais
finalement adorable. Hors des sentiers battus, le contact avec les locaux est un vrai bonheur !
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