LE VAN T'EMPORTERA...
Le 25 février 2014
La Nouvelle-Zélande (NZ) est
vraiment à l’autre bout du monde, il nous aura fallu 48h pour y arriver : Hanoï-Bangkok, 1h30 d’avion, 24h de transit – Bangkok-Sydney, 10h d’avion, 13h
de transit – Sydney-Christchurch, 3h d’avion, 5h dans l’aéroport pour finir la
nuit…
Alors qu’à Bangkok, nous avons pu profiter un peu de la ville et goûter à quelques spécialités de street-food locale, à Sydney nous nous sommes contentés d'errer dans l’aéroport !
Grâce à Marine (coloc’ parisienne
d’Emilie expatriée en NZ), nous avons la chance d’être hébergés pour nos
premiers jours dans le pays.
Déjà agréablement surpris par la
convivialité et la gentillesse des néo-zélandais, et cela rien qu’entre
l’aéroport et le centre ville, ce ne sera rien en comparaison avec l’accueil
qui nous est réservé par Talia et Nathan !
Résidant dans un quartier très
agréable de Christchurch, leur charmante maison sera pour nous le comble du
luxe après 3 mois de vadrouille : cuisine équipée, salon lumineux, petit
jardin, nous disposons même d’une chambre et d’une salle de bain pour nous tous
seuls !!!
Après une rafraîchissante balade en bord de mer, le luxe atteint son paroxysme lorsque Talia ouvre la première bouteille de vin rouge et que Nathan allume le barbecue !!!
Lovés dans le confort de cette maison, nous prendrons plaisir à reprendre un rythme « classique » et Martin pourra à nouveau s’adonner à des expériences culinaires pour le bonheur (ou pas…) de tout le monde !
N’oubliant pas notre principal
objectif, acquérir un van, nous faisons le tour des petites annonces entre deux
balades dans la ville.
Christchurch est une ville très agréable : les maisons, ne dépassant pas un étage et toute entourées d’un petit jardin, se succèdent dans des quartiers résidentiels plus chaleureux et moins monotones que leurs homologues américains.
Le centre ville, en pleine reconstruction depuis le tremblement de terre, porte encore de lourds stigmates alors que la route côtière se protège des maisons éventrées en bord de falaise par des rangées de containers.
Christchurch est une ville très agréable : les maisons, ne dépassant pas un étage et toute entourées d’un petit jardin, se succèdent dans des quartiers résidentiels plus chaleureux et moins monotones que leurs homologues américains.
Le centre ville, en pleine reconstruction depuis le tremblement de terre, porte encore de lourds stigmates alors que la route côtière se protège des maisons éventrées en bord de falaise par des rangées de containers.
Ce superbe van dispose de l’équipement complet afin d’être autonome : lit 2 places (avec un vrai matelas), cuisinière à gaz, frigo (euh, glacière…) et tout, et tout, et tout !!!!!!!
Histoire de faire connaissance,
nous partons à la découverte de la péninsule de Banks à quelques dizaines de
kilomètres de la ville.
Afin de mettre Rooster au parfum, nous empruntons
les petites routes cahoteuses longeant la côte.
Objectif du jour, Akaroa, ville frenchie où flotte le drapeau tricolore à l’entrée d’une boucherie. Nous passerons l’après-midi dans ce petit coin paisible où les vieux jouent aux quilles et les moins vieux courent sur la plage.
Objectif du jour, Akaroa, ville frenchie où flotte le drapeau tricolore à l’entrée d’une boucherie. Nous passerons l’après-midi dans ce petit coin paisible où les vieux jouent aux quilles et les moins vieux courent sur la plage.
Même si nous sommes prêts à
partir, nous avons du mal à quitter le chaleureux foyer de Talia et Nathan. La
bonne excuse pour rester un peu plus est le match de rugby que nous avons prévu d'aller voir ensemble.
Et oui, il n’aura pas fallu une semaine à Martin pour se
trouver un match à voir… Les Crusaders contre les Chiefs ! Pour les
incultes, se sont les 2 meilleures équipes de NZ (finale du Super 15 en 2013).
L’affiche étant prometteuse, le stade est plein à craquer et l’ambiance
au rendez-vous.
Malgré une courte défaite des locaux (les Crusaders sans Dan Carter c’est un peu le PSG sans Zlatan) l’heure est à la fête et nous passons vraiment un bon moment ! Vu que l’on est au début de la saison, il y aura de nombreuses occasions de remettre ça…
Malgré une courte défaite des locaux (les Crusaders sans Dan Carter c’est un peu le PSG sans Zlatan) l’heure est à la fête et nous passons vraiment un bon moment ! Vu que l’on est au début de la saison, il y aura de nombreuses occasions de remettre ça…
Le moment du départ est venu,
c’est avec un petit pincement au cœur que nous quittons Talia et Nathan mais la
route nous appelle !
§§§§§§§§§§§§§§§
C'EST PARTI MON KIWI !!!
Le 13 mars 2014
Tout
le monde s’accorde à dire que c’est dans la nature que l’on apprécie le plus la
NZ ; nous quittons donc Christchurch pour le lac Tekapo et nous nous en
rendons compte dès la première soirée.
Décidément les couleurs ne sont
vraiment pas les mêmes dans ce pays : le bleu du lac est magnifique et une
petite balade dans les montagnes alentours nous permettra d’apprécier d’autant
plus son intensité par contraste au vert et jaune des étendues…
Nous
poursuivons notre thématique « lac » avec son voisin, le lac Pukaki,
qui rivalise en intensité de bleu !!!
Nous sommes vraiment chanceux, nous
trouvons pour la seconde fois un petit coin de paradis pour notre fin
d’après-midi. Cela ne pousse pas à l’hyperactivité mais plus au farniente au
soleil. Et oui, un ciel sans nuage nous accompagne toute la journée…
Nouvelle topographie avec les
chemins de randonnée néo-zélandais : très bien entretenu mais constitués,
au moins pour celui-là, quasiment exclusivement de marches… Un escalier géant
pour un dénivelé de 500 mètres, ça fait mal aux cuisses !!!
Nous
donnons rendez-vous aux montagnes pour un peu plus tard et rejoignons la côte
est en quête de pingouins !!!
Oamaru
est une des premières villes atypiques que nous croisons : des antiquaires
et galeries d’art nichées dans des anciens entrepôts, des habitants habillés
style 1900, le coté rétro est cultivé par tous.
L’autre spécialité de la
ville est donc le pingouin : le bleu, le aux yeux jaunes et surtout
l’invisible ! Nous patienterons sagement pendant près de 2 heures, ils
sont timides parait-il ! Quelle arnaque ! Un seul spécimen, tellement
loin qu’il ne se distingue d’une mouette que par sa démarche. Plus de soleil,
nous abandonnons pour retrouver notre plage/chambre.
« Chanceux »,
notre interaction avec la faune locale ne se réduit pas à cela : au bord
de la plage, à 20 mètres de Rooster, un phoque… N’écoutant que notre curiosité,
nous nous approchons doucement. Parvenus à 1 mètre de la grosse bestiole
amorphe, celle-ci se réveille sans crier gare et nous course !
Pas si
amorphe que ça le bestiau, et pas si téméraire que ça les vadrouilleurs ;
nous resterons sous la protection de Rooster pendant un petit quart d’heure, le
temps que le « prédateur » ne se décourage (mais il a montré qui
était le patron !)
L’avantage
avec la mer, en comparaison des lacs, c’est le réveil au bruit des vagues… Seul
hic, à force de descendre vers le sud, nous rencontrons le mauvais temps et
prenons notre premier petit dej’ à l’abri dans le van.
Quand
il fait moche, il ne le fait pas à moitié : du vent, de la pluie mais
surtout du vent !!! La région des Catlins, au Sud de Dunedin, est
magnifique (belles plages, falaises abruptes, phares, baies…) mais nous ne
pouvons pas en profiter comme nous le souhaiterions, ayant perdu l’habitude de
la sensation de froid depuis le Népal !!!
On
fera quand même quelques petites sorties pour aller admirer les vagues se
brisant au pied des falaises, les boulders (rochers sphériques créés par la
mer) et les phoques et lions de mer se prélassant sur les rochers… Deux
pingouins feront à nouveau leur apparition mais à peine plus près que le
précédent : on est encore loin de risquer de se faire agresser !
Ayant
eu notre dose de courants d’air, nous entrons à nouveau dans les terres et
filons vers les Fjords qui semblent un peu plus à l’abri.
Bonne surprise,
soleil, ciel bleu et petite brise nous accueillent ; nous nous empressons
de ressortir notre table de pique-nique et nos chaises.
Présentée
comme étant une des plus belles régions de NZ, nous ne boudons pas notre
plaisir.
Attraction
touristique immanquable, la croisière dans les Milford Sound, bras de mer
s’engouffrant dans de vastes gorges, est proposée par une multitude de compagnies. Nous
cédons à l’appel de celle qui sert un fish & chips durant la balade !
Même si les paysages sont impressionnants, c’est la taille des langoustes pêchées
(assez facilement, apparemment) par l’équipage du bateau qui nous a le plus marqué
(et non, ils ne les mettent pas dans les fish & chips des clients mais se
les gardent pour leur barbecue).
Le
van est un moyen de locomotion confortable mais on s’empâte et difficile d’aller
partout ! Nous remettons nos chaussures de rando pour une virée de 4 jours :
le Kepler Track.
Nous passons 2 jours à marcher
au cœur d’une forêt luxuriante de hêtres et fougères et à dormir au bord de
lacs avant de s’offrir une petite ascension pour atteindre 1500m et une vue
dégagée sur toute la région. Encore une fois nous sommes vernis, le beau temps
est de la partie et la vue est d’autant plus belle.
Apres l’effort, le
réconfort ! Nous cédons à une envie qui nous chatouille depuis un moment (un
burger-maison, accompagné de pommes sautées et d’un verre de vin rouge) avant
de filer vers Queenstown pour éliminer tout ça dans la montagne…
§§§§§§§§§§§§§§§
Le 02 avril 2014
Queenstown
est l’archétype de la station de montagne, ski l’hiver, activités nautiques sur
le lac l’été. La ville n’a de charme que pour les adeptes du shopping. Autant
vous dire que nous ne ferons qu’y passer, mais nous devons reconnaitre que le
coin est vraiment beau avec, à nouveau, un grand lac qui sublime le paysage.
Qui
dit montagne dit rando. Glenorchy, petit village beaucoup plus atypique que
Queenstown sera notre dernière étape avant de s’isoler de la civilisation au
profit des moutons. Et c’est parti pour 4 jours de marche !
Nous
sommes loin, mais alors loin des « greatwalks » : on oublie les
autoroutes à randonneurs, nous devons nous contenter de quelques balises oranges au milieu d’un marécage cerné par des grosses montagnes.
Si nous n’avions pas les
chaussettes imbibées d’eau (en 2 heures nous compterons 2 pauses
« essorage de chaussettes ») ce serait un vrai bonheur.
C’est
donc en boitant que nous quittons la montagne pour retrouver la cote et ses
fameuses sandflies… La sandfly, insecte méconnu en France, assimilable à un
moucheron mais avec un caractère pire que le moustique, est
présentée par les Maoris comme la contrepartie à la beauté du pays. Uniquement présente sur la cote ouest de la Nouvelle-Zélande, lorsque tu vis dehors c’est juste un
poison au quotidien. Nous ressortons donc nos vêtements longs et notre lotion anti-moustiques !
En
arrivant à Haast, nous avons la chance de passer une journée sans menace de piqûres. Et oui, il pleut des cordes et, chose impressionnante, sans
pause...
Voila l’occasion d’essayer ces fameux campings haut de
gamme ! 32$ plus tard, nous profitons d’une belle salle commune équipée de
canapés et surtout d’une cuisine avec four. Heureux hasard, notre stock de
petits gâteaux pour le café était à sec. On ne sait pas quel jour on est mais ça ressemble bien à un dimanche !
Cette
journée fut aussi bénéfique pour les handicapés : Emilie pourra donc boiter au
milieu des glaciers. Cela nous a nous aussi surpris, d’autant plus que le climat
est loin d’être extrême, mais il y a bien des glaciers en NZ dont deux sont
aisément accessibles. Même si ce n’est
aussi impressionnant que l’on peut imaginer, nous jouissons d’une nouvelle gamme
de paysages, pour notre plus grand plaisir.
Tout
l’intérêt de la cote ouest, mis à part les sandflies, réside dans sa diversité.
Sa découverte se traduit par l’alternance d’une journée en bord de mer et de
l’autre dans la montagne. Nous déjeunons donc sur la plage d’Hokitika avant de
nous rendre à Arthur Pass, réserve naturelle la plus haute de NZ.
En chemin, nous
recroisons un couple de frenchies qui
semblent nous suivre, mais en stop (la première rencontre s’étant faite à Te
Anau). Voyager en van nous ayant légèrement isolé, cela fait du bien de
partager à nouveau, d’autant plus que cette rencontre est très intéressante (en
lien sur la gauche de votre écran, leur blog).
Pas
totalement remise, ce sera sans Emilie que Martin partira à l’assaut de l’Avalanche
Peak. Les milles mètres de dénivelé en une journée valent le coup à la vue d’un tel panorama !
En
guise de pot de départ, nous quittons Sarah et Greg autour d’un fish and chip’s
qui ouvrira la voie à d’autres (en tout cas y’a intérêt !).
Pour
le dessert, miam des pancakes. Aouch, ce sont des pancakes rocks ! (Emilie
tient à signaler qu’elle ne cautionne pas cette magnifique/pourrie
blague !) Fruit de la collaboration de la mer, du vent et des dépôts
sédimentaires, c'est une nouvelle curiosité géologique qui ne sera pourtant pas le clou
de cette journée.
Et oui, encore un coin de paradis déniché en guise de chambre
à coucher !!!!
Bref,
notre quotidien dans ce pays se résume à :
des
arches de 40 mètres de haut au milieu de la foret,
des
lacs glaciaires,
des
baies offrant des facettes diverses en fonction de la marée,
des
balades en kayak avec une pêche aux moules en prime,
... la rando nous manque!
La convalescence touchant à sa fin, quoi de mieux qu’une
greatwalk pour se remettre en marche : l’Abel Tasman, ou deux jours à se
balader de petites criques en petites criques à la découvertes de superbes
plages.
Les
paysages époustouflants c’est bien, mais après presque deux mois, nous sommes
en manque de contact humain. Pays inventeur du wwoofing, nous allons donc essayer passer quelque temps au sein d’une famille néo-zélandaise.
A suivre
notre plausible retour au travail !!!!!
§§§§§§§§§§§§§§§
Le 01 mai 2014
Avant
de renouer avec la joie du dur labeur, nous prenons nos précaution
et partons en weed-end dans une des principales région viticole du
pays, pour nous détendre...
Histoire
de ne pas consacrer tout notre temps à picoler, nous faisons un
petit crochet par les Marlborought sounds. Cousins des tant
populaires Milfords sounds (cf le début de nos aventures), ces
fjords ne sont pas en reste.
La
petite route sinueuse qui nous conduit au travers de ces bras de
terres flirtant avec la mer est un ravissement.
Jouir
de la richesse des paysages est certes important, mais place à la
(viti)culture. Bien que nous nous trouvions sur une terre à vin
blanc, nous mettrons un point d'honneur à tester la production
locale !
Boire ou conduire, même en NZ il faut choisir... L'alternative du vélo se présente donc comme une évidence. Toutefois, l'aventure restant notre fil conducteur, nous optons pour un tandem !
Après
quelques allers-retours dans une contre-allée, nous nous risquons
sur la vraie route : même pas peur !!!!
Quelques
frayeurs plus tard, premier caveau et première surprise : les
domaines sont hi-tech, immenses et super classes.
Ainsi, les vignes sont très bien entretenues et même emballées dans des filets. Une longue réflexion nous amènera à conclure qu'ils sont destinés à protéger le raisin des oiseaux...
Ainsi, les vignes sont très bien entretenues et même emballées dans des filets. Une longue réflexion nous amènera à conclure qu'ils sont destinés à protéger le raisin des oiseaux...
Pour notre plus grand bonheur, il y a environ 5 vins à tester par cave (sauvignon blanc, spécialité immanquable de la région, chardonnay, pinot gris, riesling et pinot noir histoire d'avoir du rouge). Effet pervers, après la quatrième cave ce fichu tandem se fait de plus en plus lourd !
Éméchés
mais raisonnables, nous rebroussons chemin.
Cependant, peu convaincus par les vins, il nous faudra retourner au charbon le lendemain matin. Cette nouvelle série de tests ne change en rien nos conclusions : même si certains ne sont pas mauvais, à 20 ou 30 $ la bouteille, vive le Courberoc !
Ce
n'est pas tout mais le « travail » nous appelle !
Il
nous aura fallu envoyer beaucoup de demandes avant d'avoir une
réponse positive. Il faut croire que le « dur labeur »
n'est pas pour nous cette année : nous arrivons au sein d'une
famille kiwi qui attend un peu d'aide dans les taches quotidiennes en
échange du gîte et du couvert.
Nous voici donc au cœur de la grande ville de Nelson (grande à l’échelle NZ, à savoir 50 000 habitants) en compagnie de Sarah, Murray et leurs 3 enfants : Tiaki 9 ans, Amélie 6 ans et Paloma 20 mois. Pleine de vie, cette petite famille est très accueillante et chaleureuse.
Sans rentrer dans les détails, nous étions logés dans une maison individuelle grand luxe (il y avait même une baignoire) et nos seules taches consistaient à nous occuper de la petite Paloma (ça c'est pour Emilie) et de cuisiner (ça c'est pour Martin). Ce fut très agréable de découvrir le quotidien d'une famille kiwi (même s'ils dînent à 17h30 !).
Cerise sur le gâteau, nous avons pu partir à la découverte des vignes du coin et surtout nous offrir l'un des meilleurs resto de NZ, selon Sarah !!!
A
la fin de cette semaine, il fut donc difficile de retrouver le
confort de Rooster (qui n'a même pas de baignoire!). L'appel de
l'inconnu reste plus fort. Nous embarquons ainsi sur le ferry qui
vogue vers l’Île du nord et la capitale du pays, Wellington.
Bien
que tout le monde nous ait prévenu, quel choc ! Des immeubles,
des 4 voies, une circulation dense et même des parcmètres... C'est
le retour à la civilisation.
Ce
changement est pourtant agréable, cela faisait longtemps que nous ne
nous étions pas baladés dans un quartier avec des petits cafés et
des rues piétonnes.
Nous profiterons aussi du musée Te Papa qui retrace l'histoire du pays. Étonnamment absente dans l’île du sud, nous découvrons enfin la culture Maori faite de contes, légendes et magnifiques sculptures sur bois ou pierres de jade.
Nous
attendions cela depuis un moment, les volcans et l’activité
géothermique s'offrent à nous !
Quoi
de mieux qu'une randonnée pour s'approcher au plus près de ces
montagnes cracheuses de feu, d'autant plus que tout le monde nous a
vanté les merveilleux paysages que nous pourrions y découvrir.
La météo étant peu clémente le premier jour (c'est le moins qu'on puisse dire vu les rafales de vent et la pluie qui s'abat sur la région), nous réservons l'altitude pour le lendemain et nous contentons d'une petit balade qui nous offre cependant de belles vues.
La 2eme journée, nous attaquons donc le Tongariro Alpine Crossing, ascension de 700m pour flirter avec les cratères et les lacs d'altitude, l'une des plus belles randos de NZ ! Nous ne pouvons malheureusement pas en témoigner ; pour nous elle fut surtout venteuse, humide et nuageuse, la preuve en images!!!
La météo étant peu clémente le premier jour (c'est le moins qu'on puisse dire vu les rafales de vent et la pluie qui s'abat sur la région), nous réservons l'altitude pour le lendemain et nous contentons d'une petit balade qui nous offre cependant de belles vues.
La 2eme journée, nous attaquons donc le Tongariro Alpine Crossing, ascension de 700m pour flirter avec les cratères et les lacs d'altitude, l'une des plus belles randos de NZ ! Nous ne pouvons malheureusement pas en témoigner ; pour nous elle fut surtout venteuse, humide et nuageuse, la preuve en images!!!
Heureusement, la région offre certains avantages : nous nous remettons de nos émotions à Rotorua dans une source naturelle d'eau chaude !
Intrigués par ces phénomènes qui nous sont inconnus, nous visitons un des nombreux parcs de la région qui présente les différentes manifestations de cette activité souterraine : cratères, geysers, boue en ébullition, piscines jaunes fluos, terrasses fumantes... les vapeurs de soufre sont au rendez-vous !
Décidément, la variété de ce que la NZ a à offrir est étonnante. Vivement la suite !!!
§§§§§§§§§§§§§§§
A AUCKLAND, LES WARRIORS ONT LE BLUES...
Le 15 maI 2014
Non,
nous ne baissons pas de standing, il y a bien un jeu de mot dans le
titre. A vous de faire fonctionner vos méninges, on attend vos propositions (et merci aux gens cultivés de laisser s'exprimer la créativité de chacun)...
Pour
revenir à nos moutons (que de jeux de mots...), et ce n'est pas les
Lillois qui nous contredirons, c'est en montant vers le nord que nous
retrouvons le beau temps !!! Hémisphère Sud oblige, ici ça
marche vraiment dans ce sens.
En
chemin nous faisons un petit saut par la capitale du kiwi
où un
grand complexe touristique met en avant tous les produits dérivés,
de la crème glacée à la crème hydratante en passant par une
rondelle géante; c'est dire s'ils en sont fiers de leurs kiwis !
N’éveillant
que partiellement notre curiosité, nous poursuivons notre route
jusqu'au lieu de villégiature préféré des aucklandais : la
péninsule de Coromandel.
Chapelet de petites criques et plages
toutes plus mignonnes les unes que les autres, celles dotées
d'immenses grottes ou encore de sources d'eau chaude retiendrons
particulièrement notre attention.
Histoire
de pleinement nous satisfaire, il y a même des montagnes pour y
faire des randos.
Même
si nous n'avons pas tout à fait fini de parcourir le pays, le temps
est venu de nous séparer de notre fidèle ami Rooster.
Nous passons
ainsi notre dimanche sur le plus grand marché de véhicules
d'occasions d'Auckland. Rendez-vous des chineurs et curieux en tous
genres, c'est aussi, compte tenu de l'hiver approchant, l'unique
endroit ou nous pouvons
espérer ramasser quelques dollars pour notre cher et tendre van.
Et
ce sera vraiment quelques dollars, pas plus...
Redevenus
simples piétons, nous sortons notre pouce et plus beau sourire pour
notre dernière semaine de vadrouille direction le Nothland.
On
nous avait dit que le stop marchait plutôt bien, on ne pensait pas
que le gîte et couvert étaient compris dans le transport !!!
La technique est simple: après vous avoir ramassé sur le bord de la
route, le kiwi vous teste en papotant quelques minutes pour ensuite
vous expliquer que le camping n'est pas très confortable, en plus il
risque de pleuvoir, pourquoi ne pas venir à la maison ou il y a une
chambre de libre ???
Ainsi, sur 4 nuits, nous n'avons sorti la
tente qu'à 2 reprises et fait des rencontres mémorables. Que de
gentillesse et prévenance de la part de tous nos bons samaritains
avec une mention spéciale à ceux qui nous ont hébergé : un
adorable couple de fermiers et un millionnaire Néo-zélandais vivant
dans une maison de folie sur les hauteurs d'Auckland.
Même
si ces rencontres marquerons ces quelques jours, n'oublions pas les
paysages qui ne manquent pas de nous étonner encore et toujours.
La
palme revient à des arbres simplement gigantesques nommés Kauri.
Véritables écosystèmes à eux seuls, jusqu'à 36 espèces vivent en
leur sein.
Pas
en reste, la petite ville de Russel au cœur de la Bay of Island
offre un havre de paix, son accès ne se faisant que par bateau (ou
par une longue route que personne ne prend, parole d'auto-stoppeur!).
Derniers
jours, nous retournons à Auckland et profitons du confort de la
maison des copains... MERCI MARINE et TE !
Le timing nous souriant,
nous arrivons pile poil pour une soirée frenchie avec au programme
crêpes, vin rouge, camembert et croissants. Après 6 mois loin de
nos clichés, autant vous dire que nous en avons bien profité !
Nombreux
sont ceux qui disent qu'Auckland ne sert à rien, cela est sans
compter sur l'Eden Park Stadium. Mythe pour le milieu de l'ovalie,
c'est à l'occasion d'un match de rugby à XIII que nous pénétrons en
son antre.
Compte tenu de la fessée que s'est prise l’équipe
australienne (54-12), l'ambiance n'aurait pas pu être meilleure !
Après avoir passé 3 mois à consciencieusement découvrir le pays, nos
derniers jours en NZ feront l'objet d'une fainéanterie exacerbée par le
confort dont nous jouissons.
Ressourcés,
nous sommes prêt à retrouver nos sacs à dos pour de nouvelles
aventures en espagnol (aie aie pour martin, après la théorie, c'est
l'heure de la pratique) !
Et pour ceux qui n'ont pas eu assez de photos!
P.S: Au cours des 9000 km parcourus, nous avons pu remarquer à quel point la boite aux lettres peut etre un support artistique, en voici une sélection malheureusement non exhaustive...
Yes Bro!!
RépondreSupprimerEncore, encore...! on kiffe "Rooster"! si vous croisez "Tic Tac" sur la route faites lui un bisous de notre part! et bienvenus au monde des "Campervanners"!
RépondreSupprimerOn l'a cherché au cas ou il était à vendre!!! Promis, on lui fera même un câlin si on le croise ;-)
SupprimerContent de voir vos aventures...
RépondreSupprimerEnvoyez nous plein de nouvelles... Je kiffe grave vos photos...
Super, de belles niouz !!!
RépondreSupprimerProfitez bien et plein de bonnes ondes pour la suite :)
Merci pour ce joli récit très amusant !
Emmanuelle
http://the-loco-motion.over-blog.com
Au fait, je ne sais pas comment interpréter la dernière phrase de votre récit...
RépondreSupprimer...Enfin, je vous fais confiance pour être plus poètes que ça tout-de-même hein ! Ahahaha :D
Emmanuelle
http://the-loco-motion.over-blog.com
Après avoir lu ce dernier volet, je me demandais si la rai te manques, Emilie?? suis sûre que oui!!! ;) Trop génial le van quand même :D
RépondreSupprimerMême les musées en NZ s'y mettent!! Ou t'es PAPAOUTAI !!!!
RépondreSupprimerCe fut le commentaire le plus pertinent de tout le blog!!!!
Un jeu de mot pareil aussi pertinent, il faut le signer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerIl n'y a qu'une seule personne a ce talent !!!! Mais qui ne sait pas mettre son nom dans les commentaires. Et Emilie me connait très bien.
SupprimerBiz
pardon, Qui a ce talent.
SupprimerA quand "Zenvadrouille-TV" pour remplacer le sempiternel Thalassa ? Les images sont aussi belles mais les textes sont plus humoristiques que ceux de ce bon vieux Georges Pernoud. On continue de vous suivre en AmSud.
RépondreSupprimerTcho
Jicé
Ça fait plaisir de voir qu'il y a des gens qui nous suivent dans nos aventures!!!!
SupprimerEn revanche, déjà qu'on galère pour entretenir un blog, je te dis pas une télé!!! Bises